Le 15
janvier, le ministre de l'Environnement et du Changement climatique du Canada, Steven
Guilbeault, a annoncé un financement pouvant atteindre 772 500 $ afin de soutenir
certaines des activités de recherche en cours à l'Université de Sherbrooke.
«L'Université
de Sherbrooke est déjà un chef de file national dans le domaine des
sciences de l'environnement et notre gouvernement souhaite tirer parti de son
excellente réputation. Les étudiants et les chercheurs de l'Université de Sherbrooke améliorent
notre compréhension de la dynamique et des répercussions des changements
climatiques, tout en obtenant de l'information précieuse sur la meilleure façon
d'atteindre notre objectif climatique ambitieux», a souligné
Steven Guilbeault à la suite d'une séance de questions et réponses avec
les étudiants et les étudiantes de l'Université.
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Bassins
hydrographiques pour la santé
L'Université
recevra jusqu'à 400 000 $ sur cinq ans pour étudier les bassins
versants des lacs et évaluer le lien entre les modifications des bassins
versants et la santé des écosystèmes dans le contexte des changements
climatiques. Le projet permettra de générer de nouvelles données et
connaissances, qui profiteront à la fois à la communauté scientifique et au
public canadien, puisqu'elles pourront notamment éclairer l'utilisation
judicieuse des sols et la gestion de l'eau.
Fenêtres
biologiques (« Biowindows ») dans les sites d'enfouissement pour
l'atténuation du méthane
L'Université
recevra jusqu'à 192 000 $ sur deux ans pour mener des recherches
portant sur les fenêtres biologiques dans les sites d'enfouissement, qui
pourraient contribuer à réduire leurs émissions de méthane à un coût
relativement faible. Une fenêtre biologique est un système d'atténuation du
méthane dans lequel des parties de la couverture existante du site sont
remplacées par des matériaux biologiquement actifs, comme de la terre grossière
ou du compost. Le gaz issu des sites d'enfouissement qui s'échappe des déchets
passe par la fenêtre biologique, où des bactéries contribuent à réduire
sa teneur en méthane. Les résultats de la recherche contribueront au
perfectionnement des connaissances et à la conception d'outils qui aideront les
utilisateurs à élaborer et à construire des fenêtres biologiques dans un plus
grand nombre de sites d'enfouissement au Canada.
« L'UdeS
est positionnée comme un acteur majeur de la recherche au Canada,
notamment de la recherche en environnement et la lutte aux changements
climatiques. Elle sera toujours présente pour former la prochaine génération de
spécialistes et contribuer à faire de notre pays un leader en matière
d'innovation dans ce secteur si névralgique.»
- Jean-Pierre Perreault, vice-recteur à la recherche et aux études
supérieures, Université de Sherbrooke
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Analyse
des répercussions des données bathymétriques sur la cartographie des zones
inondables
Dans le
cadre du Programme d'identification et de cartographie des aléas d'inondation
du gouvernement du Canada, l'Université recevra jusqu'à 80 500 $
pour un projet de recherche qui étudiera les répercussions des techniques de
collecte de données bathymétriques (topographie sous-marine) sur les résultats
de la cartographie des inondations.
Initiative
sur les zones clés pour la biodiversité au Québec
L'Université
de Sherbrooke recevra jusqu'à 100 000 $ pour désigner des zones clés
pour la biodiversité au Québec. Présentes dans les milieux terrestres, marins
et d'eau douce, ces zones abritent des espèces et des écosystèmes rares et menacés,
ainsi que des processus naturels essentiels. Les zones clés pour la
biodiversité sont des zones importantes pour assurer la pérennité de la
biodiversité et sont désignées grâce à des critères précis et mesurables.
À ce jour, le projet a permis de trouver un total de 86 sites dans la
province grâce à des partenariats avec les gestionnaires des terres et les
collectivités autochtones. Ces sites seront ajoutés au registre national une
fois leur désignation finalisée par la Coalition des zones clés pour la
biodiversité au Canada.
« La réussite exceptionnelle de
l'Université de Sherbrooke dans le domaine du développement durable
en fait un véritable pôle d'excellence. Je suis déterminée à continuer de faire
de la protection de l'environnement ma priorité numéro un, travaillant sans
relâche pour renforcer notre engagement envers un avenir plus durable. C'est
pourquoi il est important de soutenir des établissements comme l'Université dans
leurs projets innovants.»
- Élisabeth Brière, secrétaire parlementaire de la ministre de la
Famille, des Enfants et du Développement social et députée de Sherbrooke