Le 6 juin dernier, plusieurs pays
ont commémoré le 80ᵉ anniversaire du jour J et de la bataille
de Normandie. Pour un jeune garçon de Sherbrooke, Nicolas Belleau, né amputé
d'une partie de son bras droit, c'était l'occasion idéale de rendre hommage à
Jim Parsons, un soldat sherbrookois qui s'enrôla, en 1942, dans le
27ᵉ Régiment blindé. Comme lui, monsieur Parsons a dû vivre avec la perte
d'un de ses avant-bras.
Un instant de silence au monument aux Braves-de-Sherbrooke
Il y a quelques jours, Nicolas
Belleau s'est rendu au monument aux Braves-de-Sherbrooke, un cénotaphe érigé
sur la rue King Ouest en l'honneur des survivants de la Première Guerre
mondiale. Nicolas a voulu observer un moment de silence afin de souligner la mémoire de monsieur Parsons, décédé en 1988. « J'ai appris son existence, il y a un peu
plus d'un mois, lorsque l'Association des Amputés de guerre m'a parlé de
lui », explique Nicolas Belleau. « J'ai immédiatement lu sur son histoire
et j'ai vraiment été impressionné par tout ce qu'il a pu vivre. Son parcours
est admirable», souligne Nicolas. Le jeune homme fait partie de l'opération « héritage » de
l'Association des Amputés de guerre, qui permet aux adhérents et aux adhérentes
du Programme pour enfants amputés (Les Vainqueurs) de transmettre le souvenir
d'anciens combattants.
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Des prothèses adaptées
Grâce à l'Association des Amputés
de guerre, Nicolas a pu recevoir des prothèses adaptées à sa réalité ainsi que
des conseils de membres. Il a d'ailleurs pu recevoir, il y a quelques années,
une prothèse légère et flexible qui lui a permis de jouer de la guitare. « Je
me réjouis de recevoir le soutien de l'association, surtout au niveau
financier, car les prothèses coûtent parfois très cher », mentionne
Nicolas.
Une aide qui fait toute la différence
Soulignons que l'Association des
Amputés de guerre, fondée en 1918, aide, à chaque année, l'ensemble des
personnes amputées, y compris les enfants, en leur procurant des membres artificiels.
L'histoire de Jim Parsons (1923-1988)
Jim Parsons a pris part à
l'invasion du jour J et au débarquement sur la plage Juno, en Normandie, le
6 juin 1944. Toujours en 1944, monsieur Parsons a subi une blessure qui
entraîna l'amputation de son avant-bras gauche. En dépit de son bras gravement
fracturé, il avait tiré son commandant de troupe hors d'un véhicule blindé en
feu. Pour cet exploit, Jim Parsons a reçu une Citation à l'ordre du jour pour
bravoure.
