Le député Pierre Reid rencontrait vendredi dernier des représentants d'Emploi-Québec Estrie et du Centre des services partagés du Québec afin de discuter d'ouvertures possibles dans les secteurs publics et para-publics pour des travailleurs expérimentés ayant perdu leur emploi mais qui ne possèdent pas de diplôme de Secondaire V.
Cette initiative faisait suite à la pétition qu'il a déposée à l'Assemblée nationale au nom de 200 travailleurs, après l'annonce de la fermeture de l'usine Difco en juin dernier.
La rencontre de vendredi a été initiée par le député d'Orford suite à une suggestion de ses collègues Michelle Courchesne, présidente du Conseil du trésor, et Julie Boulet, ministre de l'Emploi et solidarité sociale, après qu'il les ait sensibilisées à cette problématique l'automne dernier. Richard Thivierge, l'un des instigateurs de la pétition, accompagnait alors monsieur Reid.
Un des premiers constats qui est ressorti de la rencontre de vendredi dernier est l'ouverture du Centre des services partagés, qui gère les demandes d'emploi dans les ministères québécois. Les démarches des travailleurs expérimentés sont traitées avec beaucoup de soin même s'ils ne possèdent pas de diplômes de Secondaire V. En effet, pour plusieurs emplois, une forte expérience peut compenser pour l'absence de diplôme et ouvrir la porte au processus de qualification (concours).
D'autre part, le député est heureux d'apprendre que les conseillers d'Emploi-Québec et des CLEs (Centres locaux d'emploi) sont bien au fait de cette situation et sont disposés à aider les travailleurs expérimentés pour faire valoir leurs qualifications et leur expérience auprès des employeurs du secteur public comme du secteur privé.
Le député a maintenant l'intention de rencontrer les autorités responsables de l'emploi des milieux municipal, hospitalier, scolaire, collégial et universitaire pour discuter de l'ouverture aux travailleurs expérimentés non diplômés. Il en fera de même avec certains gros employeurs privés. Déjà la mairesse de Magog, la directrice générale du CSSSM et le directeur général de la Commission scolaire des Sommets ont démontré une grande sensibilité envers les travailleurs victimes de licenciement.
Le député souligne cependant que cette initiative d'ouverture vise les travailleurs qui ont une longue expérience et pour lesquels l'obtention du Secondaire V n'est plus véritablement une option. Chaud partisan de la persévérance scolaire et de la lutte au décrochage, Pierre Reid reste convaincu que l'obtention du diplôme, DES ou DEP, reste la meilleure carte pour avoir des bons emplois toute sa vie.
Source : Nicole Ronaldi, attachée politique du député d'Orford Pierre Reid