Afin de régler le conflit de travail avec le Syndicat des employés et employées de soutien de l'Université de Sherbrooke (SEESUS), la partie patronale de l'Université a proposé vendredi soir, une offre finale de règlement, offre qui a été qualifiée d'inacceptable par le syndicat.
L'offre de l'Université comprend notamment une augmentation moyenne de salaire de 13 % de 2010 à 2015, dont 6 % à la signature et 2 % supplémentaires en avril prochain. En complément, afin de protéger le pouvoir d'achat des employées et employés de soutien, l'offre prévoit le versement d'un montant forfaitaire pouvant atteindre jusqu'à 2 % du salaire gagné advenant que l'indice des prix à la consommation (IPC) soit supérieur aux augmentations salariales consenties pour la période du 1er avril 2010 au 31 mars 2015.
Le personnel de soutien à la recherche obtient pour sa part une augmentations de 13 % et de la clause de protection du pouvoir d'achat, les employées et employés de la recherche bénéficieront d'une intégration complète dans la structure salariale régulière avec un mécanisme accéléré d'avancement salarial. À ce titre, une somme additionnelle de plus de 450 000 $ sera investie d'ici le 1er juin 2014. Les quelque 120 membres du personnel de soutien à la recherche seront également admissibles à une allocation de retraite correspondant à une année de salaire après 12 ans d'ancienneté. La reconnaissance d'ancienneté et le replacement prioritaire lors de la fin d'un emploi à la recherche figurent également dans l'offre finale de l'Université.
En dépit de l'offre de l'Université d'une augmentation salariale de plus de 13 %, l'écart avec les demandes syndicales s'élève à plus de 12 millions de dollars pour la durée de la convention.
En réponse, les représentants de la SEESUS ont qualifié l'offre de méprisante. « Malgré d'intenses négociations, on avait espoir que l'employeur avait saisi les enjeux. Au fait, l'Université de Sherbrooke s'est retranché sur un dépôt global et final qui ne rencontre pas les avancées qui se sont faites durant les dix derniers jours. À quoi joue l'Université ? », se demande Michel Murray, conseiller syndical du SCFP.
Près de 1 000 travailleuses et travailleurs étaient réunis en assemblée générale mercredi dernier, où ils ont réaffirmé leur soutien indélébile à leur comité de négociation. Les 1400 employés de soutien de l'Université de Sherbrooke sont en grève générale depuis le 26 août.
Les principaux aspects de l'offre finale ainsi que le document intégral du projet de convention collective peuvent être consultés par toute personne intéressée à l'adresse suivante :
www.USherbrooke.ca/srhf/info-nego/seesus