Le 30 octobre dernier, les travailleuses et les travailleurs des réseaux de la santé et des services sociaux, de l'éducation, de la fonction publique et de certains organismes gouvernementaux ont posé un geste symbolique sans précédent.
Ils ont souligné le lancement des négociations dans les secteurs public et parapublic en présentant tous en même temps, ce midi, une déclaration de négociation à leurs employeurs locaux.
Les travailleuses et les travailleurs de l'Estrie ont pris part activement au mouvement qui a touché tous les établissements et institutions publiques du Québec où travaillent quelque 475 000 personnes représentées par le Front commun SISP-CSN-FTQ.
Cette opération d'envergure vise à marquer immédiatement la volonté inébranlable des salarié-es de voir les négociations débuter rapidement pour qu'un règlement satisfaisant intervienne dans les meilleurs délais. Rappelons que l'objectif du Front commun est d'en arriver à une entente avant l'échéance des conventions collectives, le 31 mars 2010.
Le dépôt du Front commun à Québec
Au même moment, les négociateurs syndicaux déposaient, au Conseil du trésor, à Québec, les revendications de table centrale négociées directement avec l'État. Ces revendications concernent les conditions salariales, les droits parentaux, la conciliation famille-travail et la retraite.
Au cours des derniers jours, tous les syndicats représentant les travailleuses et travailleurs de l'État québécois ont déposé leur projet de négociation auprès des représentants patronaux. Ils attendent maintenant des réponses diligentes pour que les négociations puissent s'enclencher sérieusement.
Le Front commun réunit tous les grands syndicats présents dans les secteurs public et parapublic, soit les organisations regroupées au sein du SISP (CSQ, FIQ, SFPQ, SPGQ et APTS), de la CSN (FSSS, FEESP, FNEEQ et FP) et de la FTQ (SCFP, SQEES, SEPB et UES).
Source : Jean Lacharité, représentant régional pour la Confédération des syndicats nationaux