Le domaine des sciences de la vie et des technologies de la santé du Québec fera désormais front commun sur le plan planétaire. Les villes de Sherbrooke, Québec et Montréal qui disposent toutes les trois d'un pôle de la santé, s'unissent pour attirer des entreprises d'envergure mondiale ici, au Québec.
En fait, Innovation et développement économique Sherbrooke, Montréal In Vivo et Pôle Québec Chaudière-Appalaches s'associent durant trois ans pour l'aspect promotion et visibilité auprès de ces entreprises mondiales. Une fois que le Québec sera remarqué et considéré, chacun jouera ses cartes afin que cette dernière s'installe chez eux. « J'appelle ça de la copétition », déclare Pierre Bélanger, directeur général d'IDES.
Que ce soit au niveau des bio technologies, du pharmaceutique ou des sciences de la santé, Sherbrooke sera représentée lorsqu'il sera question d'attirer les entreprises. Selon M. Bélanger, un code d'éthique a été élaboré afin d'éviter que les compétiteurs ne se mangent entre eux. « Nous restons en compétition dans le sens où nous espérons tous que l'entreprise choisira notre ville plutôt qu'une autre. Par contre, nous voulons agir dans le respect de chacun. »
Des emplois d'avenir
Selon la ministre responsable de l'Estrie, Monique Gagnon-Tremblay, cette initiative est bienvenue dans la région puisqu'elle saura attirer des emplois de haut calibres, mais aussi, bien rémunérés. « Les nouveaux partenaires démontrent que l'esprit de clocher peut et doit céder le pas devant l'intérêt supérieur des Québécoises et des Québécois ».
Quant à la mise en place de cette nouvelle association, M. Bélanger mentionne qu'ils sont déjà prêts à négocier. De plus, un plan d'action doit être mis en branle au courant des prochains jours.
Sinon, concernant les terrains disponibles pour ces futures entreprises qui pourraient s'implanter à Sherbrooke, M. Bélanger déclare qu'il tentera de privilégier le parc biomédical situé dans l'est de la ville. « Il est certain que nous n'empêcherons pas une entreprise de s'établir ailleurs à Sherbrooke si elle a des besoins particuliers. Le choix final reviendra à l'investisseur », précise-t-il.
À noter qu'au Québec, 620 organisations dans le secteur des sciences de la vie et technologies de la santé fournissent près de 41 000 emplois.