La FTQ-Construction poursuit sa campagne de maraudage syndical en Estrie sous le thème de l'embauche de main-d'œuvre locale et de la sécurité d'emploi.
Depuis sa fondation il y a plus de 30 ans, ce syndicat du secteur de la construction demande la création d'un fonds pour assurer la sécurité des revenus des travailleurs. « Au Québec, on choisit la construction pour y faire carrière et il faut en être fier. On se bat pour une sécurité sur les lieux de travail, mais aussi, une sécurité du revenu pour nos membres et leur famille. Alors que plusieurs travailleurs de l'Estrie se retrouvent temporairement sans emploi, la FTQ-Construction Construction demande la mise en oeuvre d'un fonds spécial pour leur venir en aide », précise le directeur général de la FTQ-Construction, Yves Ouellet.
Ce syndicat entend également s'assurer d'améliorer les conditions de travail des travailleurs et travailleuses de la région, notamment au niveau de la santé et sécurité. «La FTQ-Construction ne fera aucun compromis sur la santé de ses membres», déclare son président, Arnold Guérin.
Malgré de nombreuses mises en chantier en Estrie, les travailleurs et travailleuses de la région n'arrivent souvent pas à se faire engager. Les entrepreneurs viennent souvent de l'extérieur de la région et certains tentent de contourner les conventions collectives pour éviter d'embaucher la main---d'oeuvre locale. «Nous promettons à ceux qui se joindront à la FTQ-Construction de tout faire pour nous assurer qu'ils obtiennent les emplois auxquels ils ont droit», assure le représentant régional, Steve Noël.
Une assemblée ouverte à tous les membres d'un syndicat de la construction se tiendra ce soir à Sherbrooke. En Estrie, la FTQ-Construction représente 3001 des 6715 travailleurs de la construction, soit 44,7% de représentativité. «La force du nombre est primordiale pour obtenir de meilleures conditions de travail, conclut M. Ouellet.
Source : Mathieu Morin, Communications, FTQ-Construction