Réunis en assemblée spéciale le 2 mars dernier, les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs de Location Fleurimont - CSN ont donné à leur comité de négociation, par un vote à scrutin secret à 100 %, un mandat de moyens de pression, excluant la grève.
« Ces travailleurs se sont syndiqués pour obtenir le respect, et doivent continuer de se battre pour l'obtenir à la table de négociation », a expliqué Alain Lampron, président de la Fédération de l'industrie manufacturière.
Après plus de sept séances de négociation, dont deux en présence d'un conciliateur du Ministère du Travail, les offres patronales sont en dessous des conditions de travail actuelles des travailleurs. « De plus, l'employeur refuse de permettre à un salarié ayant subi un accident du travail de reporter ses vacances à une date ultérieure si celles-ci sont prévues durant sa convalescence et il veut pouvoir intégrer les nouveaux salariés dans la grille de salaire où il le veut et selon ses propres critères. C'est inacceptable! », s'insurge M. Lampron.
« L'employeur agrandit présentement ses installations pour répondre à la demande grandissante de sa clientèle. On sait donc que son entreprise est rentable et qu'il fait de l'argent, mais il oublie que c'est en partie grâce au travail des salariés qu'il réussit si bien! » a ajouté Denis Beaudin, président du Conseil central des syndicats nationaux de l'Estrie.
Les travailleuses et les travailleurs sont actuellement en moyens de pression, et ceux-ci devraient s'accentuer dans les prochaines semaines.
Les deux prochaines séances de négociation en présence du conciliateur auront lieu les 11 et 17 mars prochains.
Source : Denis Beaudin et Alain Lampron