Jean-François Bérubé est dirigeant-propriétaire de Royal
LePage de Sherbrooke, et vend des maisons depuis plusieurs années sur tout le territoire,
selon lui c'est du jamais vu " C'est bien simple, yen a plus de propriétés
à vendre! Ce n'est pas plus compliqué
que cela ,la population montréalaise a diminué de 42 000 personnes ,le
tiers ont déménagé en Estrie, normalement il y environ 110 milles propriétés à
vendre au Québec, le nombre est passé à 38 000 donc ...il n'en reste pas
beaucoup et elles partent très vite, on peut recevoir jusqu'à une dizaine
d'offre pour la même propriété ce n'était pas comme ça avant !>>.
Sherbrooke termine d'ailleurs 2e derrière les
Laurentides au chapitre du nombre de maisons vendues au Québec .Le prix des
propriétés à Sherbrooke termine donc l'année 2021 avec une hausse de 20,8 %
alors que l'on assiste à l'heure actuelle à une diminution de 14 % de moins de
transactions en raison de la demande qui elle ,a continué à dépasser l'offre
sur le marché immobilier résidentiel de Sherbrooke.
L'augmentation de 20,8 % par rapport à la même période en
2020, a pour résultat que le prix moyen d'une maison passe à 294 300 $ tandis
que le prix médian d'une maison unifamiliale détachée a quant à lui bondi de
21,0 % d'une année sur l'autre pour atteindre 319 500 $ durant la même période.
Jean François Bérubé « Le manque d'inventaire est vraiment la raison pour
laquelle on observe encore un recul des ventes ce trimestre, la demande elle,
est demeurée forte et la rareté de propriétés à vendre a continué de faire
pression à la hausse sur les prix», explique-t-il.
De plus la hausse attendue des taux d'intérêt (que l'on
attend depuis 12 mois) ne devrait pas calmer la demande immobilière à court
terme, selon M. Bérubé. « Quelques hausses du taux directeur dans l'année à
venir, qui devraient être très graduelles, ne réduiront pas de manière
dramatique la capacité d'emprunt des acheteurs », affirme M. Bérubé. D'autre
part, la confiance envers le marché immobilier est si forte qu'il faudrait une
cassure drastique de l'économie ou des mesures sanitaires pour que la frénésie
immobilière cesse, et rien de cela ne semble être dans les cartes »,
conclut-il.
En terminant, il faut savoir que l'étude de la
valeur des maisons présentées dans l'Étude sur le prix des maisons de Royal
LePage est fondée sur la Synthèse du marché immobilier canadien de Royal
LePage, un document produit chaque trimestre à l'aide des données de
l'entreprise, en plus des données analytiques de sa société sœur, RPS Solutions
pour propriétés résidentielles, la source de confiance pour les renseignements
et les analyses sur le secteur immobilier résidentiel au Canada. Les
commentaires sur l'immobilier et les prévisions quant aux valeurs sont fournis
par des spécialistes en immobilier résidentiel à partir de leurs opinions et de
leur connaissance du marché. Possiblement que la pandémie a fait en sorte que
232 000 Québécois ont changé de code postal entre le 1er
juillet 2020 et le 1er juillet 2021. Du jamais vu depuis 20 ans nous montre les données publiées jeudi par
l'Institut de la statistique du Québec et ce sont principalement des Montréalais qui ont quitté
la métropole, permettant à plusieurs régions comme ici en Estrie de bénéficier
de gains notables.