Le gouvernement du Québec a annoncé que le pont
Cookshire sera réhabilité afin « d'assurer des déplacements
sécuritaires » pour les usagers qui circulent entre les municipalités de
Compton et de Cookshire-Eaton, pour les citoyens et les citoyennes ainsi que
pour le transport des marchandises.
Cette annonce a été faite par la députée de
Saint-François, Geneviève Hébert, le 16 mai, en après-midi.
« J'ai bien entendu les citoyens
de la région et j'ai souligné toute l'importance du pont dans Saint-François.
Notre gouvernement est à l'écoute des citoyens dans nos régions, c'est pourquoi
nous irons de l'avant avec la réhabilitation de ce pont. C'est une excellente
nouvelle chez nous. »
- Geneviève Hébert, députée de Saint-François
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Cette décision du gouvernement provincial a été
prise à la suite des résultats d'une étude socioéconomique menée par une firme
interne. « Le gouvernement du Québec a déterminé que le retrait permanent du
pont entraînerait des inconvénients économiques et sociaux importants pour la
communauté locale. C'est ce constat qui émane principalement de l'analyse des
données fournies par l'étude et des consultations réalisées avec les parties
prenantes, essentielles dans la planification d'un projet routier »,
peut-on lire dans un communiqué envoyé par le ministère des Transports et de la
Mobilité durable.
Une autre inspection générale de la structure du
pont Cookshire est prévue dans les prochains mois. Celle-ci « permettra de
confirmer la nature précise des travaux à réaliser afin de la remettre en état
». Rappelons que le pont enjambant la rivière Moe est pratiquement en fin de
vie. Il a été construit en 1945.
« L'entretien et l'amélioration
de nos infrastructures sont des engagements que nous avons pris envers les
Québécois dans le but de leur garantir un réseau sécuritaire qui contribue à la
vitalité économique de toutes les régions. Collecter et analyser des données
puis considérer l'ensemble des facteurs sont des exercices qui peuvent s'avérer
ardus, mais ils n'en demeurent pas moins essentiels pour planifier des projets
routiers optimaux. »
- Geneviève Guilbault, vice-première ministre
et ministre des Transports et de la Mobilité durable
Le gouvernement pourra lever la restriction de
charges existante, pouvant accueillir la circulation de tous les types de
véhicules, lorsqu'il aura adopté une solution finale. Le ministère des
Transports et de la Mobilité durable se prononcera éventuellement sur la date de début des travaux.