Des centaines de personnes immigrantes en recherche d'emploi se sont donné rendez-vous à l'Hôtel Delta de Sherbrooke hier pour rencontrer plus d'une trentaine d'entreprises et d'institutions en recrutement dans le cadre de la cinquième édition de l'Estrie se parle des vraies affaires.
Si cette activité avait pour principal objectif, par les années passées, de sensibiliser les employeurs estriens aux bénéfices d'embaucher des personnes immigrantes, le comité organisateur a voulu, pour une deuxième année, miser davantage sur la rencontre entre chercheurs d'emploi venus d'ailleurs et recruteurs de main-d'oeuvre d'ici.
« Les employeurs ont tout intérêt à s'ouvrir à l'expertise et à l'expérience issues de l'immigration. Ils se garantissent ainsi un bassin de main-d'oeuvre plus diversifié qui contribue évidemment à contrer les effets de la pénurie de main-d'oeuvre qui commencent à se faire sentir », explique la présidente d'honneur de l'événement, Louise Boisvert, présidente et éditrice du quotidien La Tribune.
Postes diversifiés et stimulants, travailleurs qualifiés et motivés, la rencontre risque de provoquer des coups de coeur de part et d'autre. Dans les faits, ce sont près de 300 postes, dont plusieurs offrent plus d'un emploi, qui sont à pourvoir. Certains de ces emplois sont spécialisés, d'autres moins, mais il ressort de tous l'ouverture des milieux à l'intégration de travailleurs immigrants.
Chacun sait que l'intégration des nouveaux arrivants à une société d'accueil passe surtout par leur intégration économique via un accès au marché du travail. C'est donc toute la région qui profitera de cette ouverture.
Cette implication du milieu vient sans contredit confirmer que l'intégration en emploi des personnes immigrantes est une solution des plus avantageuses pour toutes les entreprises d'ici.
Source : Manon Paquet Monsieur, responsable du projet de régionalisation de l'immigration