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L'entreprise sherbrookoise Ecotierra se démarque sur le marché des crédits carbone volontaires

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David Grégoire Par David Grégoire
redaction@estrieplus.com
Jeudi le 2 mai 2013      

Ecotierra, une entreprise œuvrant dans le développement de projets générant des crédits carbone, était fière d'inaugurer hier ses nouveaux locaux, sur la rue Belvédère à Sherbrooke.

Fondée en 2011, elle se spécialise dans les projets forestiers ou agricoles d'envergure ayant des impacts socioéconomiques majeurs pour les populations locales afin de générer des crédits carbone. Elle est aussi présente à Lima, au Pérou, où une équipe locale est impliquée sur le terrain.

Le développement durable vise à répondre aux besoins actuels sans compromettre ceux des générations futures. Le marché du carbone permet de convertir en valeur monétaire des impacts environnementaux positifs. Le pollueur achète des crédits afin de réduire leur impact environnemental. Les compagnies qui polluent moins, elles, en vendent. Selon Étienne Desmarais, président d'Écotierra, l'achat de crédits carbone permet aux entreprises de devenir plus efficace, de réduire leur empreinte écologique et d'agir de façon durable.

En deux ans d'existence, Écotierra a accumulé une dizaine de clients, dont les Jeux du Canada et le Cégep de Sherbrooke. Ceux-ci achètent des crédits carbone qui financent l'un des trois projets de la société : reboisement de terrains dégradés pour l'agriculture du café et du cacao, préservation de forêts naturelles et du reboisement de terrains avec différentes espèces d'arbres indigènes.

« Nous voulons compenser 800 tonnes de gaz à effet de serre (GES). Nous voulons nous comporter comme citoyen responsable. On espère que notre empreinte écologique au niveau des GES sera nulle à la fin du processus de compensation. On désire maximiser les retombées, mais avec le moins d'empreintes possible. Les crédits achetés compenseront les GES faits par les moyens de transport et la dépense d'énergie des bâtiments. Nous avons choisi Ecotierra parce que c'est un choix logique. Elle est une entreprise sherbrookoise. Leurs types de projets de compensation proposés ont une signification importante pour nous et notre commanditaire Cascades. Les types de crédit de carbone sont validés par des auditeurs externes. Cela donne une garantie que nos achats de crédits sont reconnus », indique Patrice Cordeau, directeur-développement durable pour les Sherbrooke 2013.

« Nous allons compenser 10 000 tonnes de GES pour le transport des employés et des étudiants. Nous ajouterons des frais au permis de stationnement à ceux qui désireront y participer. Nous allons aussi envoyer des étudiants travailler pour Ecotetierra au Pérou. Nous avons réduit de 85 % nos gaz à effet de serre depuis 2006 avec notre politique de développement durable. Nous complétons le 15 % manquant avec Ecotierra. Les crédits achetés avec eux sont plus équitables qu'avec d'autres compagnies de développement de projets et la majorité des types de marchés de carbone, qui sont contraignants. Elles ont aussi une valeur sociale », affirme Jean Lussier, directeur des Services de l'équipement du Cégep de Sherbrooke. D'ailleurs, ce dernier est la première institution collégiale au monde à être certifiée carboneutre.

Le même souci d'écoresponsabilité anime l'entreprise magogoise Boréalis : « Nous sommes très préoccupés par les enjeux liés aux changements climatiques car nous œuvrons auprès de grandes entreprises des secteurs minier et énergétique afin de les aider à respecter leurs engagements en matière de responsabilité sociale et environnementale.  En offrant aux entreprises des opportunités de crédits compensatoires de carbone, Ecotierra nous encourage à prendre nos responsabilités et à neutraliser notre empreinte climatique », renchérit Jules Paquette, président et directeur général de Boréalis.

L'achat de crédits carbone n'est pas l'exclusivité des grandes entreprises ou organisations.  L'agence sherbrookoise Basta Communication a, elle aussi, fait appel aux services d'Ecotierra : « Dans une société où la consommation est omniprésente, nous avons le devoir d'agir et de nous montrer responsables de nos gestes, mentionne Patrice Côté, président de Basta Communication.  J'invite les entreprises sherbrookoises à emboîter le pas en s'informant auprès d'Ecotierra. Ce programme est vraiment très accessible et en augmentant le nombre d'adhérents, nous pourrons faire une différence significative pour l'environnement ».

Enfin, selon le CDC Climat, le marché de crédits carbone volontaire est encore modeste, mais il connaît une croissance rapide. En 2008, 54 millions de tonnes d'équivalents CO2 ont été échangées dans le monde (dont 7 % sont issues de projets forestiers). D'après la Fondation David Suzuki, on a évalué les transactions effectuées dans le marché volontaire du carbone à plus de 460 M$ canadiens en 2008.

À propos d'Écotierra à l'international

En plus du projet REDD/Castaña, qui a pour but la conservation et la valorisation de forêts d'arbres à noix du Brésil, Ecotierra développe actuellement le projet Café/Cacao sous couvert forestier, qui permettra d'ici quelques années, l'exploitation durable et équitable de milliers d'hectares de production de café et de cacao.  « Ces projets permettent en outre de lutter contre la déforestation et freiner l'érosion des sols, en plus de contribuer de façon significative à l'augmentation des revenus des familles des producteurs locaux, précise Bernard Gauvin, directeur marketing d'Ecotierra. Nous avons d'ailleurs développé une alliance au Pérou et en Colombie avec SOCODEVI, organisme québécois engagé mondialement dans le développement des coopératives de petits producteurs. »  De plus, les projets d'Ecotierra sont réalisés dans le respect des méthodologies les plus strictes du marché du carbone au niveau international et sont homologués par des organismes certifiés indépendants.

Crédit photo : David Grégoire


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