Un 5 à 7 tout particulier s'est tenu hier soir chez Leprohon. La soirée « Il était une fois un entrepreneur » a permis de réunir plusieurs de ces courageux qui, un jour, se sont lancés en affaires. Ils ont raconté leur petite histoire.
Leprohon a été fondée dans les années 1930 par Paul Le Prohon. L'entreprise est aujourd'hui dirigée par la troisième génération.
« L'entrepreneuriat chez nous, c'est la continuité de ce que les autres ont fait avant nous, c'est la continuité de l'entreprise », explique Guillaume Le Prohon, vice-président Développement stratégique.
Chez les Leprohon, l'entrepreneuriat est une histoire de famille. Plusieurs membres de la famille ont des entreprises, ce qui meuble bien des discussions! Malgré tout, il n'a jamais senti la pression de prendre la relève.
« Nous n'avons jamais subi de pression familiale. Nous avons rejoint les rangs de manière naturelle, parce que c'est ça que nous avions le goût de faire », ajoute-t-il.
Son emploi lui procure une grande fierté qui se matérialise chaque fois qu'il voit un client ou un partenaire.
« Quand on dit qu'on vient de chez Leprohon, la réaction est positive et nous sommes bien reçus! »
Des défis différents dans un OBNL
Serge Malenfant est le président de l'organisme Murale Urbaine à Revitalisation d'Immeubles et de Réconciliation Sociale (M.U.R.I.R.S.) et est confronté à des défis différents.
Un organisme à but non lucratif (OBNL) doit développer l'ensemble de ses structures, de la clientèle aux produits en passant par les objectifs, en plus de convaincre les gens que l'art a toute son importance en termes de développement économique.
L'organisme doit aussi trouver un moyen de se démarquer à long terme.
« Il faut varier et développer des techniques qui vont passer au travers du temps, tout en veillant à garder une équipe stable pour conserver notre expertise », explique-t-il.
Une fois ce travail accompli, la satisfaction de Serge Malenfant réside dans l'approbation du public et dans le fait de créer de la richesse dans la région.