L'entreprise étudiante du Cégep de Sherbrooke, C3 Estrie, a profité de la Semaine mondiale de l'entrepreneuriat pour procéder à son lancement officiel.
« Avec cette entreprise, nous souhaitons développer une culture entrepreneuriale et enrichir la formation des étudiants par l'expérience de travail réel dans une entreprise », explique Pascal Marcotte, mentor pour C3 Estrie.
En plus de mettre à profit les connaissances acquises dans les cours, les étudiants sont mis en relation avec de véritables clients dans un contexte professionnel.
« C'est le meilleur des deux mondes! Les étudiants acquièrent de l'expérience avec de vrais clients, mais ceux-ci comprennent que les étudiants sont dans un contexte scolaire et sont donc plus indulgents », indique Martin Lambert, président du conseil d'administration et directeur des services pour les étudiants au Cégep de Sherbrooke.
Une expérience profitable
Étudiant en gestion de commerce, Samuel Benoît a été interpellé par le projet parce que c'est une façon de prendre de l'expérience.
« J'ai commencé comme assistant des ressources humaines avant de devenir responsable. C'est une opportunité en or de prendre de l'expérience », dit-il.
Pour sa collègue Élodie Gravel, directrice des opérations, c'est aussi une occasion de valider son choix de carrière.
« C'est une expérience réelle dans un milieu de travail réel pour voir si j'aime vraiment le domaine dans lequel je veux aller », dit-elle.
Les étudiants impliqués dans ce projet consacrent de trois à cinq heures par semaine à leurs tâches. En plus de prendre de l'expérience, ils obtiennent un petit salaire.
C3 Estrie : Une entreprise en développement
Une vingtaine d'étudiants sont impliqués dans l'entreprise. Leurs fonctions vont de l'administration à la réalisation de projet.
Les entreprises ou organismes intéressés peuvent soumettre un projet dans des domaines variés tels que le graphisme, l'organisation d'événements, l'évaluation de service à la clientèle et la bureautique.
C3 Estrie est un organisme sans but lucratif qui est entièrement géré par les étudiants du Cégep.
« Au-delà de l'équilibre budgétaire, nous ne cherchons pas à maximiser nos profits, mais plutôt favoriser le développement des compétences chez les étudiants », affirme Pascal Marcotte.
