L'Association québécoise de défense des droits des retraités et préretraités de Sherbrooke est mécontente de l'augmentation des tarifs annoncés par la Société de transport de Sherbrooke la semaine dernière.
Pendant que les étudiants de l'Université de Sherbrooke, qui ne sont pas tous des personnes pauvres, continuent de payer environ 0,15 $ du trajet, les 35 % des usagers qui sont prisonniers du transport en commun et qui ne bénéficient d'aucune réduction verront le coût de la passe mensuelle augmenter de plusieurs fois 0,15 $.
Mais ce qui est scandaleux, c'est que le coût du passage au billet unique et au jeton augmente plus que le coût des passes mensuelles, contribuant ainsi à plus d'exclusion sociale d'après le Comité consultatif de lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale qui affirmait en 2008 que les coûts prohibitifs du transport en commun empêchaient souvent les personnes appauvries de sortir de chez eux et de participer davantage à la vie sociale. Ainsi, l'AQDR (Association québécoise de défense des droits des retraités et préretraités) de Sherbrooke dénonce la hausse des tarifs à la STS.
Ces dernières années, la STS semblait avoir respecté cela en gelant les tarifs pour les personnes qui ne peuvent s'acheter une passe mensuelle, gel qui aurait pu s'étendre à d'autres tarifs.
Que fait la STS avec l'augmentation de la contribution de la Ville de Sherbrooke qui semble avoir compris depuis longtemps que les différents paliers de gouvernement doivent contribuer davantage au financement du transport en commun?
Source : Robert Tremblay pour le comité de transport de l'AQDR