L'endroit pourrait faire rêver n'importe quel parent à la recherche d'un service de garde. Portes sécurisées, murs colorés, personnel compétent et aménagements adaptés aux besoins des tout-petits. Voilà ce qu'offre le centre de la petite enfance (CPE) Jardin de Fanfan de Magog qui procédait, ce vendredi, à l'inauguration de sa nouvelle installation.
Grâce aux agrandissements réalisés en août dernier, aux coûts de 1 154 000 $, ce sont près d'une soixantaine de places supplémentaires qui s'offrent ainsi à la jeune population. Malheureusement, avant même que le ruban rouge ne soit coupé, toutes les places nouvellement disponibles étaient comblées.
Preuve qu'il y a un besoin à Magog, une soixantaine d'autres places devraient s'ajouter au courant de l'année 2010 grâce à l'agrandissement d'un autre CPE. « C'est difficile d'évaluer combien de places sont nécessaires, car les gens passent désormais par la liste d'attente Bila. Ils ne nous contactent plus directement », précise Alain Deblois, directeur général du CPE.
Si le ministère de la Famille et des Aînés a accordé la subvention nécessaire pour la réalisation des travaux, la Ville de Magog a quant à elle vendu le terrain convoité à un prix intéressant. « Je suis maman de quatre enfants. Même s'ils ne fréquentent plus les garderies, je trouvais important que l'on aide les parents magogois », déclare la mairesse Vicky May Ham.
La gestion de l'enfance
Avec les places à contribution réduites déjà en vigueur, le CPE accueille quotidiennement 177 bout de choux dans ses murs. « C'est toute une gestion », raconte Alain Deblois qui a récemment dû embaucher 18 nouvelles personnes dont des éducateurs, des cuisiniers, des remplaçants et une conseillère pédagogique.
De plus, parmi les places offertes, certaines sont réservées à des clientèles bien précises. Les enfants avec des besoins particuliers, provenant de milieux défavorisés ou de parents immigrants ont ainsi une chance supplémentaire de fréquenter l'établissement. Sinon, les parents ayant besoin d'une place à temps partiel sont aussi avantagés.
« Nous avons décidé de nous embarquer dans ce projet d'agrandissement parce que nous étions très satisfait des services déjà offerts », raconte le président du conseil d'administration, Carl Perreault. « Je me disais que j'étais très chanceux que mes trois filles puissent se faire garder ici et je voulais que d'autres puissent en profiter. »