S'acheter
une maison demeure encore et toujours depuis 2 ans maintenant extrêmement
difficile en Estrie, et il faut débourser la rondelette somme de minimum 350
000$ pour réussir à acheter sa première maison. Pourquoi? Premièrement, la
pénurie de maisons à vendre persiste, et deuxièmement les prix ont
littéralement explosés. La situation est
assez sérieuse que les ventes de maisons ont diminué de 30% dans les
derniers mois : Jean-François Bérubé, courtier immobilier chez Royal
LePage Évolution explique « Il n'y a pratiquement plus de propriétés
à vendre, les vendeurs vendent rapidement et en plus reçoivent de nombreuses
offres toute plus alléchantes les unes que les autres. Il n'est pas rare de
recevoir des dizaines d'offres pour la même propriété et la demande demeure
encore très forte, rien qu'en 222 maisons se sont vendues à Sherbrooke l'année
dernière et les gens du 514 et 450 continue de vouloir déménager en Estrie et
...ils sont de plus en plus nombreux à quitter les grands centres, car le télé
travail a fait en sorte que maintenant tu peux habiter à Timbuktu et travailler
à Coaticook.
Donc
d'après l'étude sur le prix des maisons de Royal LePage publiée aujourd'hui,
l'appréciation du prix des maisons à Sherbrooke s'est poursuivie à un rythme
rapide au premier trimestre de 2022.
Le
prix des propriétés a grimpé de 17,9 % au premier trimestre de 2022, par
rapport à la même période en 2021, pour atteindre 322 000 $. Le prix médian
d'une maison unifamiliale détachée a quant à lui bondi de 24,7 % d'une année
sur l'autre pour atteindre 342 700 $ durant la même période. Jean-François Bérubé,
courtier immobilier chez Royal LePage Évolution « Concrètement, le prix d'une
propriété a augmenté de 49 000 $ en un an à Sherbrooke et le problème demeure à
peu près le même que dans les deux dernières années ,c'est difficile pour les
entrepreneurs actuels de mettre en chantier de nouveaux projets, car il n'y pas
de terrain de disponibles ,les normes environnementales à respecter demande de
nombreuses études et de nombreux scénarios à prévoir, et même si les villes
tentent de trouver des pistes de solutions...on ne peut pas déconstruire par en
dedans. Il ajoute « Le marché subit les impacts du manque d'inventaire qui persiste,
le débalancement entre l'offre et la demande perdure depuis le début de la
pandémie et s'est aggravé, ce qui fait en sorte que la valeur des propriétés
augmente à une vitesse exponentielle. J'ai du mal à voir quand nous
retournerons à l'équilibre, parce qu'il faudrait drastiquement accélérer la
construction de nouvelles maisons pour pouvoir répondre à la demande. Au cours
des cinq dernières années, la moyenne d'appréciation des prix a été d'environ 4
%. À ce rythme, il aurait fallu un peu plus de 4 ans pour atteindre le prix
médian d'aujourd'hui.
Cette
étude sur le prix des maisons de Royal LePage présente des renseignements sur
les types
d'habitation
les plus courants, à l'échelle nationale et dans les 62 plus grands marchés
immobiliers
au
pays. Les valeurs des maisons présentées dans l'Étude sur le prix des maisons
de Royal
LePage
sont fondées sur la Synthèse du marché immobilier canadien de Royal LePage, un
document
produit chaque trimestre à l'aide des données de l'entreprise, en plus des
données
analytiques
de sa société sœur, RPS Solutions pour propriétés résidentielles, la source de
confiance
pour les renseignements et les analyses sur le secteur immobilier résidentiel
au Canada.
Les
commentaires sur l'immobilier et les prévisions quant aux valeurs sont fournis
par des
spécialistes
en immobilier résidentiel de Royal LePage à partir de leurs opinions et de leur
connaissance
du marché.