Le comité de sécurité publique (CSP) de la MRC du Haut-Saint-François a
procédé à l'inauguration de neuf zones neutres sur son territoire. Une
zone neutre est un lieu d'échange sécurisé qui permet à la population
d'effectuer des transactions pour des achats en ligne sans avoir à fournir une
adresse personnelle. Des parents séparés y ont aussi recours pour s'échanger la
garde de leur(s) enfant(s). Chacune des zones neutres de la MRC comprend deux
espaces de stationnements dédiés et est sous enregistrement vidéo en continu,
24h par jour, sept jours par semaine. Il n'y a pas de surveillance policière
proprement dite, mais la présence de caméras permet de revenir sur certains
événements au besoin.
« Avec la hausse des achats entre particuliers, les zones neutres répondent
à un réel besoin de la population. Nous invitons donc les citoyens à les
utiliser », affirme la présidente du CSP de la MRC, Nathalie Bresse, qui est
également mairesse d'Ascot Corner. « La zone neutre d'Ascot Corner a été mise
en place il y a quelques mois et j'ai déjà reçu plusieurs commentaires
positifs. Ça crée un sentiment de sécurité », ajoute-t-elle.
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La MRC du Haut-Saint-François a investi plus de 14 000$ dans ce projet
via le Fond COVID du gouvernement du Québec. Le préfet, Robert Roy, est, lui aussi, à même de constater l'importance des zones neutres dans la communauté. «
À quelques reprises, j'ai été personnellement interpellé pour agir à titre de
témoin lors d'un échange de garde d'enfants. La population a besoin d'endroits
sécuritaires pour ce type de situation », explique-t-il.
L'aménagement de ces zones est bien accueilli dans le milieu, notamment au
Centre des femmes La Passerelle. « Les personnes qui bénéficient de nos
services sont heureuses de savoir que des zones neutres existent dans le
Haut-Saint-François et elles ont l'intention de s'en servir », soutient la
responsable des communications de l'organisme, Marilyn Ouellet.
L'initiative a été réalisée par la MRC du Haut-Saint-François en partenariat
avec la Sûreté du Québec et l'organisme Échec au crime qui a injecté 2000$ dans
le projet.
Source : Julie St-Laurent, Conseillère en communication, MRC / CLD du
Haut-Saint-François